vendredi 21 juin 2013

Breed of Burden: un Metalleux marocain à Londres

Par où commencer ?… Breed of Burden est un groupe, fondé par un marocain passionné de Metal. Comment l’ai-je découvert ? Il y a 2 ans, je suis tombé par hasard sur une piste audio du groupe sur le net. La première référence/comparaison qui m’est venu à l’esprit, est Arch Enemy (première période). En même temps, je m’aperçois avoir déjà rencontré le guitariste de ce band, Aladdin, une fois lors d’un concert… d’Arch Enemy, à Paris. Drôle de coïncidence ?!

A l’origine, Breed of Burden était un projet solo d’Aladdin Benmira, quand il vivait en France. Une sorte de one-man band. Depuis qu’il s’est installé à Londres, en 2011, il a composé et enregistré une première démo, tout seul. Et ce n’est qu’après avoir rencontré le chanteur, Joe Denby que les choses ont commencé à prendre une tournure plus sérieuse. Ils ont vite été rejoints par un bassiste, un guitariste et un batteur pour répéter et attaquer le live.

J’avoue que j’ai un faible pour Arch Enemy (première période-c’est important de le repréciser), la scène metal scandinave et de façon générale, le melodeath mais j’essaie d’être objectif car cette dernière décennie a connu un nombre incalculable de groupe de metal mélodique « signés » qui n’ont rien apporté à ce genre. De ce fait, le projet du marocain se démarque avec un premier mini-album autoproduit, original et présentant des perspectives surprenantes, sans forcément tomber dans le piège de la virtuosité et de la complexité à tout prix.

Tout effort est récompensé. La récompense ici, c’est un premier EP, sorti en mars 2012, subtilement soigné et très bien finalisé. Le moindre petit détail compte. Aladdin & co ont tout fait de façon très professionnel. La pochette est génialissime, signé Felipe Machado Franco (Blind Guardian, Rhapsody,…), l’enregistrement a été fait au studio Parlour (Napalm Death, Evile,…), et la 3ème cerises sur le gâteau, est le mixage et le mastering dans le fameux Fredman Studio, assuré par Frederik Nordstrom (At the gates, In flames, Arch Enemy). Rien que ça !?


Musicalement, dans cet EP, ‘The world is sick’, on trouve des riffs lancinants, du thrash musclé des 90`s, sur quelques morceaux, des passages de claviers bien prononcés (genre Crematory), des blastbeats, sur un titre une voix féminine suave, et on note bien évidemment l’influence metal scandinave ou NWOBHM tout au long du disque car on parle bien ici d’un groupe de Metal mélodique, ajoutant à cela le fait que la mise au point du mix/mastering a été faite par l’architecte sonore (cité plus haut) de la cultissime scène « metal de Gothenburg», une scène synonyme de melodeath. 

Sept titres, dont deux instrumentaux en 22 minutes, qui résument la direction que souhaite entreprendre la formation. En tout cas, un très intéressant début discographique, à suivre.


Le groupe Breed of Burden est programmé le prochain 21 septembre, à Casablanca, la ville d’où est originaire le guitariste/compositeur, Aladdin Benmira. 

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